1. |
Intro
01:32
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2. |
Underground Guerilla
04:50
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Dr Koul :
Dans l'ère de la révolte
Qu'on sème ce qu'on récolte
On s'aime mais on décroche
Les revolvers des poches
On lance pierres et torches
Le macadam s'exclame
Pour que le système s'écrase,
On approche le drame
Urban gorillas
Pillaging villas
And forcing the villains
To reconsider the killings
We're blood thirsty villagers
With us the armies we herding
Burning the walls
that were Berlin's
bombing the laws
with the dilligent word god
Amok :
Tiens, prends ça dans tes esgourdes, on sort l'artillerie lourde !
Bourre le canon à la poudre, on est là pour en découdre...
Les rangs sont formés de soldats bien informés,
C'est le bordel, désormais, les condés seront débordés !
Fav-O :
T'as reconnu la signature ? On est de retour !
On remet ça de manière sûre,
V'la not' sale race sans beaux discours
Ça sera pas court, nan, c'est plutôt un grand tournant
Une équipe qui s'agite et débite des lyrics
Qui militent c'est important !
Antiraciste, j'suis ce petit blanc qui a une grande colère noire,
Quant aux discours nationalistes, j'suis pas prêt de me faire avoir
C'est qui qui kick ?! Les Partisans ! Dans un exercice périlleux
J'sors mon joker, alors dis-moi, pourquoi cet air si sérieux ?
Akecheta :
Nos soldats sont armés de plumes imbibées de poison
Nos rimes empoisonnées résonnent sur enceintes surpuissantes
Débarque sur des chars de son, on balaye les chars d'assauts
Le hip-hop et ses partisans attaquent avec du flow !
John Pilon :
RAS sur le boulevard, l'avenue est dégagée,
Doigt d'honneur affiché, on va pas se laisser clasher
RAF de tous ces tocards, l'artère est sectionnée
Sélectionner un titre, un texte pour tout assassiner
Araisonner, assaisoner à la poudre de TNT,
Ne plus compter les heures à s'entrainer,
Se perfectionner, tout déchirer
Ne pas se laisser aller, jamais abandonner,
Jamais se faire écraser
Par un système qui veut nous terminer !
Tyriss :
Armés de mots de part et d’autre de ton trône
C’est les partisans du globe qui viennent te mitrailler de prose
Ici c’est Genève on veux pas de vos règles et de vos règnes
Regarde nos plume crèvent d’envie de rêver de paix,
Plus de haine
A-Sid :
C'est l'armée de l'underground qui vient faire sa propagande, Déclencher la guerre des gangs, contre le jeu et la demande,
Sortir les jeunes de la démence
Hé oui, l'enjeu est immense,
Je vous parle de vos descendances avec insolence
Maeki Maii :
Quand débarque l'armée de l'ombre, on attaque le monde, creusez vos tombes !
Colonel cruel qui sort des décombres de cette ville qui s'éffondre
Nous sommes fous à lier, on ne veut pas d'alliés,
Nous sommes sortis de nos cages et on vient tout saccager !
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3. |
Seul Contre Tous
04:05
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A-Sid :
En solo, seul comme un salaud,
J'ai trouvé ma clef de sol au sol
Je fais ça seulement salement pour semer ma rage au vent
En certifiant que le monde serait plus serein
Sans tous ces morts-vivants,
Qui ses fusillent à coup de seringue, à coup de surin,
Un coup sur deux c'est le départ d'un copain
Le musicien la muse est sienne,
Ça marche aussi avec les musiciennes
Pendant que je m'amuse avec la mienne
Autour de moi se forme un cercle de hyènes
Car de mes propres gènes sortent des propos qui gènent
Maeki Maii :
Triste sort pour l’artiste qui sort de ses tripes sa gerbe d’or
Merde,le peuple dort, installés dans leurs conforts ne veulent
Que de la picole, du football, de la gaudriole
Leur conscience est molle,
L’élite souhaite que l’artiste ferme sa gueule
Alors l’isole, tente de lui mettre une camisole mentale,
Un voile dans son âme, impossible, l’artiste est libre !
Ivre de vouloir mener au firmament,
Un ramassis de moutons bercés dans le béton,
Lui écrit dans la nuit un cri, il pleure,
C'est un homme hors-norme
Seul contre touts, il construit son temple au milieu de sa brousse,
Au milieu de sa jungle, quitte à devenir dingue,
Le critique sort ses flingues et tire ses balles,
Mais il a son gilet… celui d’Oscar Wilde
Il reste pur, la Vérité est dure et perdure
Dans son chemin de croix, rares sont ceux qui croient en lieu,
Comme dit Pasolini :
La pire mort c’est celle d’être un incompris
Leur mépris de ces écrits, tout ce qu’il dit,
Tout ce qu’il vit, loin d’être parfait,
On le sait mais au moins reste Vrai, dans ce qu’il est, ce qu’il fait
Continue dans ses valeurs, valeureux et sans peur,
C’est son sens de l’honneur, sa raison de vivre
chaque mot qu’il écrit c’est un lecteur qu’il délivre
L’artiste est seul pendant que la masse meugle,
Avance aveugle, esclaves modernes
Aux visages si ternes, lui est inflammable comme une citerne
Explosif, corrosif, si actif, énergique,
Anarchiste mystique l’artiste est unique,
C’est donc à lui que je dédie ces lyriques
On disait de lui qu’il avait du talent
Mais son esprit libre fit que son génie fut gênant.
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4. |
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Akecheta :
Évite de suivre à la lettre ce qu'ils t'ont dicté
Ça reflète un certain mal-être de se laisser guider
Pourquoi suivre les règles, vu que les dés sont truqués ?
Fini de jouer, ma liberté je ne vais pas la troquer
Ils se disent haut placés pour mieux te remettre à ta place
Ne te laisse pas rabaisser, tu n'est pas leur esclave
En quoi sont-ils supérieurs, si ce n'est dans la bêtise ?
Ta suprématie, tu peut t'la carrer dans l'postérieur !
Fav-O :
Le réveil sonne : première humiliation de ma journée
Pour me mettre de bonne humeur,
Faudra plus qu'une grande tasse de café...
J'crois qu'il y a maldonne;
A quel moment me suis-je auto-enchaîné ?
Le système m'a bien niqué : ma passion n'est pas mon métier
Alors que faire pour enfin trouver la solution ?
Car pour l'instant j'ai besoin d'argent
Pour payer mon appart' en location
Faut que j'garde la tête claire... j'attendrais pas mon exécution et j'trouverais comment déclencher mon évolution !
Amok :
Un infime rail de lumière s'invite dans ma cellule,
Eclaire les vieux murs de pierre, ce soir c'est la pleine lune
Le peu que je vois de l'extérieur fait tambouriner mon coeur
Ici chaque jour est une peur et une routine de rancoeur
Aucun ne dort mais redoute son sort en redoublant d'efforts
Pour oublier que la mort serait leur meilleur réconfort...
cette prison c'est ma tête, et j'crois bien qu''j'ai pris perpète,
Le geôlier, la société, et j'ai bien l'intention de m'évader !
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5. |
Les Chambres de Torture
03:01
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REFRAIN (Amok) :
Sois le bienvenu das mon laboratoire
La folie s'y murmure dans les chambres de torture
L'espoir n'existe plus dans le noir des abattoirs
On est jamais si sûr de ne pas finir entre quatre murs...
Akecheta :
J'ai passé de la jungle, mon habitat
à ce labo rempli de dingues, pour une vie en cage
Je suis un vieux singe mais c'est de douleur que je grimace
Mon pelage est grisâtre,
Mon corps marqué de cicatrices et de coups d'seringues
Je ne sais pas combien de temps ça fait que je me trouve
Dans cet endroit bizarre
Le grand air me manque autant que de dormir dans un arbre
Je me demande si la nature je vais revoir
J'en ai marre de voir des murs,
il est temps que je me barre
A nouveau respirer l'air pur
avant que je devienne jo-bar
Il faut que je parte d'ici,
à tout prix que je trouve une issue, quitte a perdre la vie
De toute façon, c'que j'ai vécu c'est tout sauf de vivre
A quoi bon tenir le coup si c'est juste pour souffrir ?
dès que ma cage va s'ouvrir,
Je chope le tortionnaire par la carotide...
Me voilà libre !
Maeki Maii :
Docteur nazi !
Chercheur pour la grandeur de mon pays
Au nom du progrès de la technologie,
Je sors l’aiguille, détruit tout ce qui vis
Helmut ramène un juif !
Le dernier était trop chétif
Mon laboratoire se trouve à Auschwitz
Je n’ai aucune conscience humaniste.
Venez dans mon labo !
Que je vous purifie le cerveau
Mes crimes sont utiles pour le régime
Totalitaire dont je fais partie.
Je représente la science et la connaissance
Tant pis si celle-ci a sombré dans la démence
Le progrès avance grâce à la violence
J’ai la chance de porter une blouse blanche.
Fav-O :
J'rentre dans le labo en blouse blanche et sabots
Comme tous les matins, j'suis bien content d'aller au boulot !
Certains me traitent de salaud, de spéciste collabo
J'fais crier les animaux rien qu'en m'approchant des barreaux
C'est pour le consommateur du commerce mondial
Qu'on paye à semer la terreur en faisant du mal
Je torture de sang-froid tout un tas de bestioles
Maist perso ça ne me gène pas, j'ai la paye de trois personnes
Viens, viens, viens dans mon laboratoire... je ne vais pas t'faire de mal !
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6. |
La Voix du Peuple
05:22
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Amok :
La voix du peuple débarque, te réveille de ton sommeil,
Te rappelle que sur ton chemin, c'est pas la lumière qui t'éclaire...
Un brouillard opaque loge entre tes deux oreilles,
Ce qui ne t'empèche en rien d'être certain d'y voir clair
Le savoir est une lame avec laquelle on se blesse...
Beaucoup m'écorchent l'âme,
Convaincus de leur propre adresse !
Ils s'accrochent et râment, pourtant vaincus,
C'est là que le bas blesse,
Versent un larme et se confortent dans leur faiblesse
Commence par bien analyser ce que tu vois,
Ne gobe pas sans réfléchir ce que je t'explique
Car il est bien plus facile de pointer du doigt
Que de se mettre à agir en faisant son autocritique...
La liberté d'expression est en guerre
Et tes propos sont notre champ de bataille
Aucun de tes moyens de pression ne nous fera taire,
Et je crains que tu ne sois pas de taille !
A-Sid :
La voix du peuple, celle qui de tout temps est bâillonnée
Ou menacée de la baïonnette par une élite pas très honnête
On la revendique en poussant la chansonnette,
Sur une instru mystique on donne l'alerte
Comme des connards pendus à ta sonnette
Finie la branlette !
Au mic pour rugir et pas rougir, ça te fais plaisir
Quand des dires dérangeants sont réduits au silence
Écoute l'ami ce que j'en penses;
Si tu n'aimes pas ce que tu entends
Fais-toi violence et fous le camp !
Tyriss :
C’est la voix du peuple, celle qu’on écoute pas
pas celle qui nous sépare, celle qu’on efface
Quand elle s’libère de ses enclaves
C’est la voix du peuple celle que l’on condamne
Que personne ne réclame celle qui fait tache
Dans un système étroit
C’est la voix de ceux qui sont bien plus concerné
Par vos crise et vos chiffres
La voix du peuple en a mare de s'exciser
Aiguisée, la voix du peuple gronde et ne s’excuse pas
Sortie de l’ombre elle ne retournera pas dans sa cave !
Imagine
Esras
Kekos
Akecheta :
Je revendique la liberté d'expression;
Autant la mienne que celle de ceux
Avec qui je suis en opposition
J'préfère savoir ce que pense la personne que j'ai en face
Plutôt que son silence où ses sales idées se cachent
Tellement de paroles en l'air
que tout seuls ils font tomber leur masques,
Dans le pied se tire une balle
et la vérité refait surface
Quand elle est blessante et bien saignante,
Celle-ci marque les esprits avec une cicatrice constante
Fav-O :
La voix du peuple c'est celle qui s'exprime sans bulletin de vote,
Celle qui tous vos plans sabotent, juste pour la p'tite anecdote !
La voix du peuple s'en branle clairement
De votre guéguerre des partis,
Elle crache sur votre démocratie et le dictat de ces abrutis
La voix du peuple, elle vient d'en bas
Elle a toujours le même combat :
Pendre le Roi, changer les lois, récupérer nos droits
On fait du bruit donc on est là !
On vient dégager les bourgeois
La voix du peuple s'élèvera quand tous ensemble on marchera !
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7. |
Bricks and Stones
05:27
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A-Sid :
Pierre par pierre se déplace la montagne,
Une à une celle de votre bêtise on brisera,
On changera vos villes en campagnes
Et vos palaces on occupera
De brique en brique agrémentée de bric-à-brac,
Se fabriquera cette vie utopique
Contre laquelle tout le monde se braque
Ce n'est pas que je craque mais tout ce cirque me fous le trac,
Les frères se braquent pendant que la police nous traque
Les idoles t'arnaquent et t'en redemandera
Jusqu'à ce que tu claques
Akecheta :
Bienvenue dans l'ère de la brique et de la pierre
Un monde de béton où il y a bientôt plus d'espace vert
Les coeurs de pierre ramassent le fric
Pendant que d'autres bouffent des briques
Te poussent à être colérique
T'étonnes pas que sa caillasse du flic
N'oublie pas qu'il y en a qui luttent face au mur
Affrontent des machines de guerre
Armés d'un lance pierre
Trop de pierres tombales, d'hommes et de femmes
et même d'enfants qui tombent sous leur balles
La vérité je déballe
Grave dans la roche mes paroles façon Neandertal
Ajoute ma pierre à l'édifice, construit sur instrumental
Avec l'esprit du collectif, pur produit artisanal
les Partisans sont 'al
qu'ils soient sur scène ou dans la salle
Au pied du mur on pèse chacun de nos lyrics
Y a ceux qui taffent l'écriture
Et ceux dont le rap ne casse pas des briques
Parce que il y en a qui voient l'avenir obscur
et d'autres vivent dans un monde féerique
Crois moi... c'est la panique !
Dr Koul :
Bricks to build,
Stones to throw
Break the buildings
That with bricks were made
We break bones
With words, the words flow
Through the cracks in their cement
What we rapped me meant
No ones innocent
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8. |
Couteau Entre les Dents
05:30
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Akecheta :
Une lame me lacère les gencives
Je commence le récit les lèvres en sang,
le couteau entre les dents
Pour que tranchante soit la rime
Mes paroles passent par l'acier
Serré fermement sous les canines
Reste de l'équipage rescapé de la mutinerie
Qui ne voulaient plus naviguer sous l'étendard de leur patrie
Le rhum coule à flot, se vidant de leur barriques
Le bruit du vent disparait sous le chant des hommes ivres
Revenue d'entre les morts,
Dérivant sur un bateau fantôme dans des eaux libres
Un nouvel horizon qui s'ouvre à travers un ciel gris
Le soleil illumine d'un rayon cette dure nuit
C'est un nouveau départ pour notre bande de salopards
Plus de bâillons sur les babines les moussaillons sont maîtres du navire !
REFRAIN (Amok) :
Nos rimes sont à nos pages ce que les voiles sont dans le vent,
Nos plumes; un équipage, sous un pavillon Cinglant/
les mers et l'océan, ne laissant dans son sillon
Que les traces d'abordages menés couteau entre les dents
Dr Koul :
Pirate anarchiste
Si on t'attrape, avale l'arsenic
En cavale mais on a l'art scénique,
Le rap cynique,
L'arme faisant sonner l'alarme,
La larme à l'œil, le deuil facile
Sur l'océan y'a jamais d'armistice
Le navire chavire, y'a pire; c't'à dire
J'admire ceux qui r'gardent l'avenir
Sans jamais l'voir venir
Lame entre les dents
Tu l'appréhende
(mais est-ce que tu le comprends ?)
On veut c'qu'on prend,
On prend c'qu'on veut,
On veux pas c'que tu vends
Fav-O :
Ma 'teille de rhum se vide trop vite, il m'reste à peine quelques gorgés
Y m'faudra plus d'alcool pour voir c'putain de ras-le-bol passer !
Sur un fond noir : une tête de mort et puis des os croisés
J'avance sur l'instru en tanguant de manière abusée...
Largue les amarres, plein cap sur la scène !
Une bonne soirée avec les siens et siennes
C'est aussi cool que quand je me barre !
En attendant j'écoute cette voix qui me résonne :
"Garde le couteau entre les dents afin de bouffer personne"
Tyriss :
Considérée comme marginale, à babord de la société
Nos idées font peur a la masse
Mais chez nous y'a pas d’classe plus basse
Vous avez peur de l’abordage car la vérité vient d’en bas
A pas vous regarder dans la glace,
Vous avez perdu vos semblables
C’est un couteau entre les dents
Que mon équipage monte sur scène
Hé! ici y'a plus de rage que d’haine
Considérés comme des pirates y'a qu’l'abordage
Qui vous fait nous entendre
Ma liberté ne s’négociera pas dans vos rangs
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9. |
You and I into the Verse
03:09
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Amok :
Quand nos verset s'écrivent en sens inverse,
S'abattent tels une averse et attisent la controverse,
On déverse notre passion, mais ne créons qu'aversion,
envers les cons, pas de patience,
Mais passons, voici ma version :
En vers et contre tous, on explose tes caissons
Lorsqu'on voit un mur, on le pousse, sans se poser de questions
les bottes ou les pantoufles : aucun son auquel nous acquiesçons
Le Hip Hop m'époustoufle et nous en maintenons la gestion
Dr Koul :
You and I
Can step into the verse
The truth world Wide connects
Since the first rhyme,
The first line from burst fire and thirst
The third try was the worst
The birds fly with the north
Wing to the south wind
And it's about him,
It's about us,
It's about sin it's about trust,
It's about love,
It's about just music
The underground jumps
With the movement
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10. |
Désertion
05:21
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Fav-O :
Seul face au cahier, j'déserte et me mets à rêver
J'ai besoin de ce moment pour ne plus me sentir crever
Y'a les fois où y'a l'inspi et que les rimes se mettent à guider
Et y'a les fois où c'est le vide alors que la rime me pend au nez
J'comprends pas;
J'défends l'égalité des sexes et on m'traite de machos !
Pourquoi quand je rappe la "pétasse"
J'me mets des féministes à dos ?
Bref, je m'arrache mentalement car trop tendue est l'atmosphère
Bienvenue sur terre, où la paix n'est qu'un malentendu entre deux guerres...
A-Sid :
Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit,
De l'aube j'apprécie ses premières lueurs
Ça y est il est l'heure, certains me traiteront de déserteur,
Pas pire ni meilleur que les connards d'ici ou d'ailleurs,
Ce monde me fait peur, tant que les hommes
Assassineront leurs frères et soeurs,
Cette vie ne fera jamais mon bonheur
Il suffit pour faire pencher la balance d'un seul grain de riz
Je l'ai choisi je me tire loin d'ici,
Ne me retenez pas bandes d'imbéciles
Je ne suis pas indécis, et encore moins un messie
Je ne pense pas au suicide, même si bien sûr je suis Sid
Maeki Maii :
Ma vie est un désert, donc je déserte
Mon désir c’est d’Etre
J’évite le paraître
Mais une fatalité me rattrape, me traque depuis des siècles
Prisonnier de mon propre cercle
Ma tête est une secte que j’inspecte ne respecte plus,
J’suis perdu dans ces rues, serpents à sonnettes
Des ces gens qui racontent des sornettes
Leurs courses à l’argent, la soif des malhonnêtes
Merde.
Je crois que j’ai besoin d’aide, mais je préfère fuir
J’ai surtout besoin d’elle et de son sourire
J’ai choisi le suicide pour me vider de mes soucis
Mon envie de mourir est ma seule façon de partir
Mon parcours, un ramassis d’obstacles qui suintent la puérilité
Je n’ai jamais su approcher une quelconque vérité
Donc je me taille et pour me tailler
Je me taille les veines, ouais, ça me fait marrer
J’vous ai laissé une lettre dans laquelle est dite :
« Je vous emmerde,
C’est pour ça que je déserte cette planète maudite. »
Se sera mes derniers mots, enfin je les partage
En moi il y a trop de maux, un véritable carnage
Voyez j’ai passé tellement d’années à souffrir
En vérité mon bâillement sera mon dernier soupir
Je fuis, je fuis, je fuirai toute ma vie
Je détruis tout ce que j’étais, tout ce que je suis
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